Vendredi Saint
L’Amour du Fils, l’Amour du frère
Un « Oui » de Fils, un « Oui » de frère
(Jésus-Christ tout simplement aux Editions ouvrières)
Il est là, l’Innocent, cloué au gibet de la croix. Il est là et crie son humanité déchirée par sa liberté d’homme « Ma vie nul ne la prend, c’est moi qui la donne » En même temps, il crie son espoir et sa confiance en son Père : « Père, entre tes mains, je remets mon esprit ». C’est la prière d’un enfant à son Père. Et cette fidélité à son Père est en même temps fidélité à ses frères.
En effet, sur la croix, il reste l’homme des liens, ces liens qu’il a tissés tout au long de sa vie. Il dialogue avec les larrons et à celui qui lui manifeste sa confiance, il promet la vie « Avec moi tu seras aujourd’hui dans le paradis ».
Il a aussi le souci de ses bourreaux : « Père pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font ».
Et avant d’expirer, il a encore le souci des siens et de l’avenir. Il confie sa mère à Jean son disciple et Jean à sa mère. « Femme, voici ton fils, voici ta mère ». Ce sont eux qui construisent l’Église avec l’Esprit que Jésus remet à la fois à son Père et qu’il transmet aussi au monde.
Un « Oui » de Fils, un « Oui » de frère : c’est le Oui de ton Amour inépuisable Seigneur !