Saint Vincent de Paul patron des mal-nantis

Peinture faite par Roger personne vivant dans la rue

Lorsqu’un clochard sans espoir, toujours dans l’espace foncé, se trouve dans le besoin biologique : le manger, l’abri, le froid, l’exclusion.

Saint Vincent de Paul avec sa lumière le protège des ténèbres.

Enfin un instant d’espoir dans son abandon, l’abandon toujours. 

Ce clochard trouve dans son regard un peu de compassion, un peu plus d’espoir et d’allégresse, de paix, dans la lumière de Saint Vincent de Paul.

Un cordon bleu céleste, ce ciel bleu de printemps comme dans la Normandie, mais aussi ses yeux. 

Ce clochard sans domicile fixe existe à Paris, il a été rejeté de la soupe populaire dans le 6ième.

Rejeté de la soupe à cause de son odeur, ses haillons.

Pas accueilli pour manger assis, on lui donne une gamelle à emporter. Il se trouve dans une solitude, l’isolement, exclusion absolue.

Il essaye de manger sa compote avec la main, il accroche un sac et son pain, il mange sur le trottoir et marche en même temps, il est seul au monde.

Saint Vincent lui donne l’espoir de s’en sortir, d’être aimé ; son regard le fait avancer, il a quelqu’un près de lui.

Roger

Dans la paroisse des PÉRICHAUX, ce Saint Vincent nous a réunis le 27 septembre c’est la première année que toute la famille vincentienne était rassemblée.

Une célébration dans la chapelle de la communauté avec les personnes en précarité de Depaul et les femmes de l’équipe St Vincent, « un temps de paroles autour de St Vincent ». 

Sœur CLARA nous a présenté des étapes de la vie de st Vincent et son message pour chacun de nous aujourd‘hui en imageant son intervention avec deux oiseaux.  

« Le colibri, ce n’est pas avec des gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu » et le colibri de répondre : « je le sais mais je fais ma part. »

« Le coq qui a les pieds dans le fumier mais commence sa journée en chantant.

Le Père GASPARD, lazariste fait un commentaire à partir de l’Evangile du Bon Samaritain et chaque participant apporte sa pierre dans le partage.

Le chant « St Vincent Toi l’ami, des pauvres et des petits » a resonné dans cette chapelle tout au long de la célébration et resonné pendant le repas préparé par Depaul.

Le soir nous avons retrouvé les conférences de St Vincent, équipes St Vincent, Depaul, les Filles de la Charité pour l’Eucharistie paroissiale. Nous avons fini la soirée par le partage d’un repas dans une salle de la paroisse.

La lettre du père Tomaz nous invite à mobiliser toutes nos forces et tous nos talents pour faire de cette fête un témoignage familial.

`

Repas chez Depaul

Communauté de Paris – Les Périchaux