« JUBILONS avec Saint VINCENT ! »

Le jour s’achève et c’est l’Amour de Jésus Christ qui nous envahit. C’est bien cela que nous avons vécu en cette belle fête de St Vincent.
Le Seigneur nous a gâtées : Le Père Yves BOUCHET, notre Directeur Provincial (réservé depuis longtemps !) était parmi nous, pour célébrer non seulement la fête de notre Fondateur, mais celles des Sœurs Jubilaires de ces 2 années, puisque l’an dernier nous étions confinées…

Notre doyenne d’âge, Sr Marie Cécile SASMAYOU (81 ans de vocation), Sr Marie MAZERAN (70 ans) et les Sœurs Jeannine LAFARGUE, Marie-Monique LIBOUREL et Jeanne VESPA, toutes trois de 61 ans de vocation ont rendu grâces pour ces années de vie dans la Compagnie.
En fonction de leur état de santé elles ont participé avec joie aux divers moments de cette belle journée.

 

 

Le matin, Messe solennelle présidée par le Père Yves Bouchet, dont l’homélie a touché nos cœurs.

 « Ce que vous avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. ». Cette parole de Jésus a été phare et lumière dans la vie de saint Vincent de Paul que nous fêtons aujourd’hui.

« Monsieur Vincent n’était pas un saint inné, mais c’est tout au long de sa vie qu’il s’est laissé rejoindre et sanctifier par Dieu. La sainteté ne relève pas de la perfection, mais d’une disposition intérieure à se laisser travailler par l’Esprit Saint afin d’actualiser l’Evangile dans nos propres vies et ainsi de pouvoir en témoigner en parole et en actes. Nous-mêmes ne naissons pas chrétiens, mais sommes appelés à le devenir, tout comme on ne nait pas Fille de la Charité ou prêtre de la Mission, mais travaillons à le devenir toujours plus. Et pour cela il nous faut jouer avec le temps et parfois même avec les contre temps…

C’est dans le visage de l’homme blessé, de l’homme meurtri, de l’homme souffrant ou prisonnier que Monsieur Vincent découvre et retrouve le visage du Christ. Et c’est bien le Christ qui est servi et rencontré à travers la personne du pauvre.

Laissons-nous re-interpeller par cet Evangile. Avons-nous fait réellement cette expérience de la rencontre du Christ dans l’approche des personnes que nous avons servis et de celles et ceux que nous rencontrons aujourd’hui ? Sont-ils, sont-elles pour moi des révélateurs du Christ ? « Ce que vous avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait. » 

En EHPAD, à nos âges bien avancés, notre service est physiquement bien limité, mais dans la mesure du possible, nous allons vers les résidents dont certains se trouvent bien seuls. Nous bavardons, partageant le temps où nous allions à l’école, nos souvenirs de jeunesse ; il nous arrive aussi de prier avec eux. Dans nos visites, et à table, nous découvrons que le sourire est important, très important, mais ce n’est pas facile, il faut bien en convenir ! 

Rappelons-nous des paroles du Père Yves : Filles de la Charité, jusqu’au bout, non plus par le faire, mais tout simplement dans l’être, et à travers les sourires partagés, les petits gestes de fraternité, l’entraide, la prière ouverte sur le monde des pauvres, l’offrande de nos vies.

Après la sieste, nous nous retrouvons pour un goûter rafraichissant, agrémenté par les chants et la guitare du Père Yves. C’est un privilège d’avoir parmi nous l’auteur- interprète de ces chants vincentiens que nous écoutons habituellement sur CD.

 

 

MERCI cher Père de nous avoir donné l’occasion de chanter certains refrains avec vous, et parfois les strophes, en détonnant un peu. Mais la joie et la bonne humeur sont au rendez-vous !

MERCI à nos chères Sœurs jubilaires, pour ce témoignage de fidélité et d’amour partagé.

MERCI à toutes les Sœurs et au personnel qui ont contribué à la réussite de cette belle  journée de fête, la première après une longue période de restrictions de rencontres.

C’est vers MARIE que nous nous tournons au terme de la rencontre :

 

Modèle de vie, Modèle de foi

Marie apprends-nous sur nos routes la joie

La joie de servir, la joie de donner

 La joie de savoir que l’on est aimé.

 La joie de savoir que l’on est aimé.

 

 

La Communauté de la Providence du COTEAU