Parmi toutes les formes de vocations dans l’Eglise, il y a l’appel à la vie consacrée.
Dieu appelle encore aujourd’hui, des femmes et des hommes, à suivre le Christ Jésus, en rejoignant une congrégation religieuse, pour vivre selon un charisme particulier inspiré par le fondateur de l’institut.
Saint Vincent de Paul et Sainte Louise de Marillac ont fondé notre Congrégation. Ils ont imaginé les Filles de la charité comme étant des femmes qui mettent en œuvre leur baptême par le service des plus pauvres, en communauté de vie fraternelle.
Extrait des Constitutions :
7 : « Les Filles de la Charité, en fidélité à leur Baptême et en réponse à un appel de Dieu, se donnent entièrement et en communauté au service du Christ dans les Pauvres, leurs frères et sœurs, avec un esprit évangélique d’humilité, de simplicité et de charité ».
Cela fait écho en toi ? Et si Dieu t’appelait toi aussi !
Si cette question est dans ton cœur, si tu te questionnes sur la manière dont tu pourrais « donner vie à ton baptême », nous t’invitons à nous contacter pour rejoindre d’autres jeunes qui se posent les mêmes questions que toi, à la recherche de la volonté de Dieu.
Nous te proposons aussi 3 weekends « de découverte » pour :
Prendre le temps de s’arrêter et de prier
Echanger avec d’autres jeunes en recherche
Rencontrer des personnes en situation de fragilité et se mettre à leur service
Le 4 juin 2023, s’est ouverte une année jubilaire à l’occasion du 400ème anniversaire de la “Lumière de Pentecôte” de sainte Louise de Marillac, fondatrice de la Compagnie des Filles de la Charité de Saint Vincent de Paul.
Retrouvez une chanson composée pour fêter cet évènement ainsi que quelques éclairages sur la vie de sainte Louise et une prière :
L’enfance et la jeunesse de Louise de Marillac sont essentiels pour bien comprendre sa foi ardente, sa personnalité avec ses possibilités et ses fragilités.
Louise avait la ferme intention de devenir Capucine parce qu’elles étaient liées à Jésus crucifié. Louise se sentait très attirée par un désir de don de soi total et d’une vie de renoncement.
Après avoir affronté le refus, elle est mariée contre son gré.
Après quelques années, nouvelle traversée du désert qui se termine par l’événement de Pentecôte que Louise nomme “Lumière” et qui va lui donner une assurance hors du commun. C’était pour elle un appel clair de Dieu à emprunter un chemin encore inconnu d’elle.
Elle continuera le chemin du renoncement en acceptant la volonté de Dieu : acceptation du directeur qui ne lui convenait pas, passage à faire son désir d’une vie purement contemplative à une participation active à une œuvre missionnaire d’assistance et de secours aux plus démunis.
La première étape décisive fut sa décision de mettre sa vie au service des pauvres.
donne-nous l’Esprit de Ton Fils, qu’Il illumine nos vies,
comme il a illuminé la vie de Louise de Marillac.
Mets en nos cœurs la plénitude de Ton amour
afin que nous puissions n’aimer que Toi seul
et partager cet amour
avec celles et ceux que Tu mets sur notre route.
Nous Te le demandons par Jésus notre Sauveur et notre frère. Amen.
Prière de Sœur Louise PITTET, communauté de Genève Grand Lancy, Cité-Joie (Suisse)
En la fête du Saint Nom de Marie, nous vous proposons de retrouver une magnifique vidéo réalisée par l’équipe de l’Œuvre du Berceau à l’occasion de l’accueil de nombreux JMJistes cet été.
Le 12 août c’est l’anniversaire de la naissance de sainte Louise de Marillac. Pour fêter son anniversaire, nous vous proposons une vidéo originale « Sainte Louise de Marillac et Chastel-Marlhac (Cantal) » :
Pour certains, la route est très longue avant d’atteindre le Portugal pour la première semaine des Journées Mondiales de la Jeunesse où tous les diocèses du monde sont attendus et accueillis sur tout le territoire Portugais. La seconde semaine, tous convergeront vers Lisbonne pour en fin de semaine rencontrer le pape François. C’est entre deux et trois millions de jeunes du monde entier qui sont attendus pour approfondir leur foi et vivre un temps fraternel via la rencontre et la réflexion sur différents thèmes pour s’investir dans l’avenir.
Certains diocèses ont fait le choix de faire une halte au Berceau de saint Vincent de Paul, souvent que pour la nuit mais certains prennent le temps de découvrir le saint local connu mondialement.
Un grand bravo à l’équipe des bénévoles pour son dévouement et sa capacité d’adaptation pour être toujours aux rendez-vous des bus, qui pour certains n’ont pas réussi à tenir les horaires prévus. Il a fallu parfois accueillir jusqu’à plus d’une heure du matin mais être aussi prêts le lendemain pour accompagner un autre groupe qui partait, lui à l’aurore.
Cette première semaine a donc vu passer plusieurs diocèses, chacun avec plusieurs centaines de jeunes, le plus nombreux en une seule fois est le diocèse de Rennes avec plus de 600 jeunes et celui de Bruxelles en deux fournées lui est équivalent. D’autres diocèses de France sont passés parfois un peu moins d’une centaine mais aussi de l’Europe avec la Hollande, la Pologne, la Slovaquie.
Au retour des JMJ, d’autres diocèses (Angers, Amiens, Taiwan, Cologne…) feront de la même manière halte ici et dans l’ensemble nous aurons accueillis plus de 2500 jeunes.
Pour loger tout le monde nous avons vécu une très belle collaboration avec l’internat de l’ensemble scolaire du Berceau. Toutes les chambres d’ici ont été équipées d’un autre matelas pour doubler notre capacité d’accueil. Pour certains, le logement c’est tout de même fait soit au gymnase, soit dans des anciennes salles de classe.
Côté ambiance, il n’y a eu aucune fausse note, d’un bout à l’autre ça a été la joie, l’enthousiasme, la fraternité etc. Une vraie grâce à vivre et à recevoir de la part de tous les investis à la réussite d’un si beau défi.
Les communautés des Filles de la Charité et des Lazaristes, Le Berceau
Tout a commencé avec les 100 ans d’Itinova, groupe sanitaire, social et médico-social au service de la personne, dont fait partie La Providence.
Bien avant le 21 juin, date officielle de cet anniversaire, le groupe associatif avait lancé un concours autour du chiffre « 100 » auquel ont participé tous les établissements qui pouvaient concourir dans différentes catégories :
– Le plus surprenant
– Le plus amusant
– Le plus émouvant
– Le plus collectif
Le Siège social a aussi présenté sa participation avec son projet “100 pièces pour nos 100 temps” dans la catégorie : Le plus surprenant
Les volontaires de l’équipe projet du siège ont proposé l’idée de réaliser un grand puzzle composé de 100 pièces pour reproduire le logo Itinova.
Ce projet illustre la diversité des collaborateurs, la mise en commun de compétences et d’expériences collectives au service de notre association et des personnes qui la composent. Chaque pièce est unique !
La Providence a concouru dans la catégorie : Le plus collectif avec son projet “100 % plaisir, 100 % bonheur, 100 % ensemble”, associant salariés, personnes accueillies, familles.
La « Joyeuse Chorale » de la Providence s’est transformée en chorale dansante assise et colorée (40 personnes). La chanson « On va s’aimer », de Gilbert Montagné a été choisie par nos résidents et la chorégraphie adaptée pour que tout le monde puisse participer. Pourquoi cette chanson ? Parce que c’est une musique entraînante et connue de tous. Les pompons ont été réalisés par et pour les résidents lors d’ateliers créatifs.
Après plusieurs semaines de répétitions, la Chorale a pu faire sa grande représentation, unie autour de nos centenaires, et rejointe par les membres du personnel (soignants, logistiques, direction, administratifs…), des familles, des bénévoles et d’autres résidents… La salle a accueilli pas moins de 100 personnes pour ce moment de joie !
Le 21 juin, à l’occasion de la fête de la Musique et les 100 ans d’ITINOVA, cette chorale dansante s’est à nouveau réunie dans le parc de La Providence, accompagnée du groupe de musique « Zik-P », avec encore plus de monde ce jour-là ! Ce « flash mob » est devenu l’hymne de la Providence et une vraie invitation à la fête.
Nos animatrices ont même lancé un appel à Gilbert Montagné à travers plusieurs médias … suspense… !
Le projet “100 % plaisir, 100 % bonheur, 100 % ensemble” se vit au quotidien et c’est ainsi que début juillet, malgré la pluie et l’orage, la guinguette a rassemblé un très grand nombre de résidents. Initialement prévue dans le parc, la soirée s’est tenue en intérieur avec deux chanteurs-musiciens et leur guitare. Les « tubes » repris par tous ont contribué à créer une ambiance très chaleureuse.
Heureux de sortir des sentiers battus, les cuisiniers avaient concocté un apéritif avec de délicieuses verrines, des amuse-bouche… puis des grillades !
Direction, animatrices, personnel, ont rivalisé d’ingéniosité, d’entrain, d’attention pour que chacun y trouve du bonheur… chants, danses, barbe à papa…
Quelle belle et bonne soirée !
Quelques jours après, un autre grand moment attendu et préparé depuis fort longtemps… le Tour de France passait à Roanne et …au Coteau ! Evénement peu fréquent, source de joie dans un quotidien parfois monotone. Et il passait devant La Providence… vite, vite… des chaises ont été installées sur le trottoir de notre avenue, drapeaux et pompons distribués pour acclamer les coureurs. Le passage de la caravane en a ravi plus d’un… casquettes, porte-clés, objets divers distribués généreusement tout en saluant les résidents !
Puis les coureurs regroupés sont passés à une allure très modeste, avant le départ officiel quelques kilomètres plus loin.
Merci à tous ceux qui se dévouent au quotidien, tout au long de l’année avec patience, inventivité… amour pour rendre la vie des résidents la plus douce possible.
La communauté porte tous ces événements dans sa prière quotidienne. Ce fut encore l’occasion lors de notre célébration du 18 juillet : à l’exemple de sainte Catherine nous avons confié à la Vierge Marie notre monde, notre pays, notre vie personnelle, familiale, communautaire.
A travers sa vie toute simple, Catherine a vécu la mission décrite dans la parabole du jugement dernier en Matthieu 25.
« Ne craignez pas, dit la Sainte Vierge à Catherine… ayez confiance ! »
Elle nous redit la même chose aujourd’hui et elle nous laisse un signe, la Médaille, chargé de symboles clairs et simples : le cœur, la croix, les bras ouverts qui accueillent et donnent.
« Il faut avoir confiance en Dieu, il a bien eu confiance en nous. » (Péguy)
La communauté du Coteau
Mais qui est “Papillon” ? C’est la traduction de Parvaneh, nom d’une femme d’origine iranienne, musulmane, mariée et mère de 4 enfants.
“Papillon” s’est envolée en 2018 de ce pays d’Orient mais pour se poser où ? … Sur son parcours, “Papillon” rencontre une amie qui l’invite à changer de religion et à se faire baptiser. C’est ainsi que “Papillon” se retrouve en Suède et y séjourne durant 10 mois.
Nostalgique de son pays, “Papillon” retourne chez elle. C’est la catastrophe ! Un méchant découvre que “Papillon” n’est plus la même, et découvre son certificat de baptême. Ça ne va pas se passer comme ça ! “Papillon” est séquestrée, torturée et ne peut plus vivre à sa guise.
Heureusement son grand frère vient à son secours et délivre “Papillon”. Mais que va-t-elle devenir ? “Papillon” est éprouvée par la mort d’un fils malade.
“Papillon” décide alors de s’envoler de nouveau pour la Suède où elle se sentait bien. Mais se poser sur une nouvelle fleur n’est si facile que çà. La vie qui l’attend là-bas n’est pas comme elle avait pensé. Là, il y a encore des très méchants qui s’en prennent à elle et l’attachent pour la faire envoler vers un horizon qu’elle ne connaît pas.
C’est ainsi que “Papillon” vient se poser en France, en 2019. De la capitale jusqu’à Bordeaux où elle reste 5 mois, elle sera prise en charge par l’Etat qui la fera s’envoler au pays du pruneau. Ah ! les bons pruneaux qui accueillent “Papillon” dans un coin de la Préfecture, appelé CADA (Centre d’Accueil des Demandeurs d’Asile) qui l’aidera à vivre durant deux années. Entre temps “Papillon” continue à faire des démarches pour se poser dans un coin plus confortable.
Parler français est une des conditions incontournables pour obtenir plus vite l’accord de demandeur d’Asile. Malgré sa bonne volonté, “Papillon” a beaucoup de mal à s’exprimer dans la langue de ce nouveau pays. Elle n’est pas jeune, elle a l’âge de la retraite. Mais qui respectera son âge pour l’aider à se poser dans un jardin fleuri. ?
Les aventures accompagnent toujours “Papillon” qui s’entend dire qu’elle ne peut demeurer sous le toit qui lui était accordé ! Alors ? Heureusement il y a un abri d’urgence, le 115, qui fait exception pour la prendre en charge durant un mois. Cette incertitude est bien néfaste pour “Papillon” et l’oblige à être hospitalisée à plusieurs reprises pour retrouver son équilibre. Le mois arrive à échéance et il faut à nouveau rechercher le bon endroit où “Papillon” sera à l’abri des méchants.
Le coronavirus, la crise sanitaire, néfastes pour beaucoup, peut être une aubaine pour certains : Les voyages sont interdits et les formations suspendues. C’est ainsi que des chambres restent vides dans une maison de formation de religieuses enseignantes.
« Ce que vous avez fait au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous l’avez fait »
Alors, “Papillon” rencontre ces gentilles sœurs qui l’accueillent pendant 18 mois. Nous voyons alors que la santé de “Papillon” s’améliore : elle retrouve la joie de vivre. Plus besoin d’hospitalisation. Elle continue à faire beaucoup d’efforts pour apprendre le français mais que c’est difficile ! Vu son âge et son parcours, la mémoire est défaillante et ne laisse pas beaucoup d’espoir à “Papillon” pour apprendre la langue française. Peu importe, les moyens de communication du siècle lui permettent de se faire comprendre avec un traducteur téléphonique.
Durant cette période, la recherche d’abri à travers toute la France est faite par relations pour contacter des lieux d’accueil. De l’Ile de France en passant par la Bretagne, La Haute Garonne, Le Rhône, l’Auvergne, les Landes, le Périgord, etc… “Papillon” ne correspond jamais aux critères demandés par ces structures. “Papillon” a de nouveaux des angoisses, c’est normal ! Qui de nous ne le serait pas dans une même situation ?
Mais il y a la Compagnie et les Lazaristes au service des pauvres.
L’audace de la charité, le service des plus Pauvres, que veulent vivre les Filles de la Charité ? La communauté d’Agen reste avec ces questions. Et pas de place pour “Papillon” !
Nous avons connaissance que l’Evêché possède plusieurs studios vides : voici que l’appel est lancé auprès de l’Evêque du lieu, mais comme toutes les fois précédentes, la réponse est négative !
Le séjour chez les gentilles sœurs arrive à échéance alors que faire ?
Heureusement, il y a à Agen « Ma Maison », communauté des Petites Sœurs des Pauvres qui héberge déjà une famille avec trois enfants. Il est donc difficile de leur demander une fleur de plus pour que “Papillon”puisse butiner dans leur beau jardin, et où elle pourra se sentir en sécurité. Et pourtant, l’audace de la charité nous y fait voler !
La situation de “Papillon” retient toute l’attention parce que son âge correspond tout à fait à « Ma Maison ». Mais “Papillon” est indigente elle n’a rien pour vivre et de plus elle se trouve dans une situation irrégulière !
Très sensible à la situation de “Papillon”, « Ma Maison » qui accueille des personnes à partir de 60 ans propose de faire un dossier. “Papillon” en a 68. L’Espérance nous habite ! En attendant l’acceptation officielle d’un bon accueil, il y a un entre deux… L’amitié, la solidarité, les relations, autant d’aides pour que “Papillon”ne se retrouve pas complètement isolée, n’ayant aucun endroit pour butiner. Elle a la joie de profiter d’un petit studio prêté par une laïque pour un mois. Le mois terminé, il reste encore une nuit où “Papillon” n’est pas à l’abri et est accueillie chez les Filles de la Charité d’Agen.
Une nouvelle espérance… La porte s’ouvre pour “Papillon” à « Ma Maison » : le dossier est accepté, et “Papillon” retrouve le sourire d’être accueillie. Elle pourra butiner jusqu’à la fin de sa vie.
« HEUREUX LES PAUVRES DE CŒUR LE ROYAUME DE DIEU EST A EUX ! »
La communauté d’Agen
En ce printemps 2023, l’ensemble scolaire Sainte-Marie de Stainsfête l’anniversaire de ses 300 ans !
En effet, suite à la demande exprimée autrefois par le seigneur de Stains (Toussaint Bellanger) et son épouse (Agnès Préaud), qui était elle-même supérieure d’une confrérie de la Charité, mais aussi par le curé et les paroissiens, deux Sœurs de la Compagnie des Filles de la Charité (Julienne Creuvisier et Catherine Haran) furent appelées et s’installèrent à Stains au printemps 1723 pour faire l’école aux jeunes filles et soigner les malades.
Pour fêter cet anniversaire du tricentenaire, plusieurs évènements se sont enchaînés tout au long du mois de mai dans l’établissement :
A l’école primaire, la fresque représentant Saint Vincent entouré d’enfants a été repeinte par des élèves et leurs professeurs. Un logo géant humain composé d’élèves a été formé dans la cour pour représenter le nombre « 300 ». Toutes les classes ont appris et chanté « Saint Vincent, toi l’ami » devant une caméra, permettant de réaliser une vidéo qui fut diffusée lors de la soirée du 2 juin.
Au collège, une journée ludique a été organisée pour permettre à tous les élèves de la 6ème à la 3ème d’enchaîner des ateliers de jeu toute une après-midi dans le magnifique Parc Georges Valbon tout proche (course en sac, tir à la corde, bras de fer, limbo, etc). Les élèves de 2de étaient invités à encadrer les plus jeunes et à participer également aux ateliers ludiques. Le beau temps était de la partie pour cette après-midi type « goûter d’anniversaire géant » et de nombreux personnels de l’établissement avaient répondu présents pour aider à encadrer l’évènement !
Au lycée, une journée des cultures s’était déroulée quelques jours plus tôt, permettant à tous les élèves qui le souhaitaient de défiler pour présenter une tenue traditionnelle de leur pays d’origine. Des panneaux exposant les noms et compositions de chaque costume avaient également été préparés par leurs soins au préalable. Un logo géant humain a également été formé et photographié dans la cour indiquant « 300 ANS ».
Enfin le vendredi 2 juin, une messe animée par des personnels et des élèves de l’Etablissement a été concélébrée en l’église Notre-Dame de l’Assomption par le Vicaire de Saint-Denis et Evêque nommé de Guadeloupe : le Père Philippe Guiougou, avec le curé de la Paroisse, le père Gabriel Tekam, et le curé de la Paroisse de Pierrefitte, le père Frédéric Mounier, en l’honneur de cet anniversaire particulier. A la fin de cette messe, la professeur d’éducation musicale, par ailleurs chanteuse lyrique, a interprété l’Ave Maria de Gounod, accompagnée au piano de Monsieur Fizen, chef d’Etablissement du Lycée partenaire Robert Schuman de Dugny.
A l’issue de la célébration, les invités se sont rendus à pieds jusqu’à l’Etablissement où les enseignants du 1er et du 2nd degré, aidés de leurs élèves, avaient préparé de nombreux panneaux retraçant tous les projets vécus au fil de l’année, mais aussi certains présentant des photos d’archives remontant jusqu’aux années 1950…
Parmi les invités : des élèves et des parents particulièrement impliqués dans la vie de l’Etablissement (délégués, membres du CVC et du CVL, membres du Club Journal, etc), des anciens enseignants ou chefs d’établissement, des personnels, membres du réseau et partenaires de l’Etablissement : Directeur diocésain, Délégué de Tutelle accompagné de Sœur Annie, Membres de l’Ogec, entreprises, Mairie, etc
Retrouvailles, démonstration de danse, défilé sur le thème de l’écologie, discours, et bien sûr gâteaux d’anniversaire (réalisés par une maman d’élève pâtissière professionnelle), tout était au rendez-vous pour faire de cette soirée un moment convivial et chaleureux à la mémoire des Fondateurs. La soirée s’est terminée en dansant grâce à un groupe de 6 musiciens qui a réussi à réunir sur la piste toutes les générations de Sainte-Marie !
Par ailleurs, ces 300 ans ont suscité l’envie de redécouvrir et de communiquer à tous les membres de la communauté éducative l’histoire de notre Etablissement. Pour démarrer, tout au long de l’année, le Club Journal, qui mêle élèves du Collège et élèves du Lycée, avait consacré plusieurs articles à la présentation de Saint Vincent de Paul et de Sainte Louise de Marillac, et décision a été prise avec les enseignants qui ont dirigé les recherches (en particulier Monsieur N’Zouzi qui a arpenté les archives municipales, départementales et nationales à la recherche de documents concernant notre Etablissement), de lancer l’an prochain un atelier entièrement consacré à l’histoire de notre Etablissement, grâce à l’exploitation par des élèves des différentes archives récoltées (en particulier celles conservées, 9 rue Cler à Paris, par l’ archiviste de la Province Belgique France Suisse des Filles de la Charité).
Et sur le plan artistique, la professeur d’Arts Plastiques a travaillé avec des élèves volontaires à transformer, en l’espace de quelques semaines les tristes vitres de la salle de permanence, en magnifiques vitraux sur le thème de « Saint Vincent de Paul et des Filles de la Charité ».
Plus qu’un évènement ponctuel qui marquerait la fin d’une période de 300 ans, cet anniversaire du Tricentenaire marque donc plutôt le début d’un nouvel élan qui pousse les membres de la communauté éducative, élèves et adultes, à entreprendre de faire connaissance avec le passé pour prendre conscience de l’histoire dans laquelle ils s’inscrivent et de l’importance du projet qu’ils sont maintenant appelés à réécrire ensemble.
Vive les Filles de la Charité ! Longue vie à l’Ecole Sainte-Marie !
Trois des vitraux réalisés par Madame Tanya Elisabeth et des élèves, sur le thème de « Sainte-Marie et des Filles de la Charité ».
Le défilé des cultures au Lycée : des enseignants se sont prêtés au jeu et ont revêtu eux aussi la tenue traditionnelle de leur pays/région d’origine.
Tous les élèves de collège et de 2de se répartissent sur différents stands de jeu au fil de l’après-midi. Il n’y a rien à gagner. C’est juste pour le plaisir de jouer ensemble et de passer une bonne après-midi tous ensemble !
Durant la messe des 300 ans : en arrière-plan, une Résidente de la Maison de Retraite Saint-Vincent de Paul. Maison fondée par les Filles de la Charité au 19ème siècle qui a été transmise à la Croix Saint-Simon.
Derrière la jeune fille qui prie le « NotrePère », on distingue la pierre funéraire de sieur Toussaint Bellanger, Seigneur de Stains qui a demandé et favorisé l’installation de deux Filles de la Charité en 1723.
La messe a été concélébrée par le Père Philippe Guiougou, Vicaire de Saint-Denis, qui vient d’être nommé Evêque de Guadeloupe. A sa gauche, le Père Gabriel Tekam curé de la Paroisse de Stains et à sa droite, le père Frédéric Mounier curé de la Paroisse de Pierrefitte.
La soirée festive du 2 juin 2023, s’est déroulée avec la démonstration d’une danse par les jeunes filles participant à l’atelier Yoga, puis la classe à option « Histoire des Arts » a défilé sur le thème de « l’urgence écologique » (vêtements fabriqués entièrement en matières recyclées).
Tous ces élèves ont été préparés par Madame Elisabeth, professeur d’Arts Plastiques.
Trois gâteaux d’une maman d’élève, pâtissière professionnelle, sur le thème de nos Fondateurs.
Devant les gâteaux, les 3 Chefs d’Etablissement en 2023 (Primaire, Collège et Lycée), et derrière à droite, leur Président d’Ogec ! (qui a été Chef d’Etablissement coordinateur de Sainte-Marie – Saint Vincent de Paul).
Les musiciens devant la fresque de « Saint-Vincent et des enfants », repeinte pour l’occasion par les élèves de l’Ecole Primaire.
Les chefs d’établissements : Dominique JACQUES (école primaire), Sybille HÉRON (collège), Olivier DOLL (lycée)
Comme un peu partout nous avons été affectées par le Covid, mais de surplus par le décès brutal de notre compagne sr Elisabeth Martin qui était « L’Envoyé spécial » de notre Communauté ! Elle excellait dans cet art, rapportant fidèlement sur le site de la Province les évènements de la maison. Sa gaîté, son humour, son enthousiasme ont laissé un grand vide.
À quelques-unes, sous son regard, nous prenons le relais, conscientes de lui faire plaisir, en continuant cette petite mission.
Le diocèse de Narbonne-Carcassonne a accueilli chaleureusement son nouvel évêque :
Mgr Bruno Valentin, dont le ministère a été inauguré à la messe chrismale de la cathédrale Saint Michel de Carcassonne, le mardi 4 avril 2023.
Mgr Valentin, âgé de 51 ans est originaire de Nancy, arrive de Versailles où il était évêque auxiliaire de ce diocèse.
Nous avons eu l’honneur de sa visite, avec célébration de la messe, repas en commun et un moment convivial où chaque sœur a pu présenter son parcours personnel. Il compte beaucoup sur nos prières pour cette mission qu’il considère comme un nouveau départ.
Reprise des sorties
Une sortie en joëlettes pour les résidents de l’Ehpad de Montolieu.
Le mercredi 19 avril après-midi, l’Ehpad Saint-Vincent-de-Paul était en effervescence. Il était prévu une sortie en joëlettes, organisée par l’association, dans des espaces naturels de la région.
Clotilde, notre animatrice, avait demandé à quelques résidents s’ils étaient partants pour faire la balade et monter sur ces joëlettes. Bien installés, bien calés, un casque pour protéger la tête… Les joëlettes sont conduites par des bénévoles. Il faut au moins quatre personnes pour encadrer les véhicules, et d’autres pour entourer les passagers. La balade a débuté sur le chemin de la chapelle Saint-Roch située sur la colline au-dessus de l’établissement. Le beau temps était de la partie.
La randonnée s’est déroulée très agréablement, ponctuée par des arrêts pour découvrir le paysage, et admirer les plantes des alentours. Au retour, les résidents étaient ravis d’avoir eu l’occasion de sortir dans la nature et les accompagnants satisfaits de rendre ce service. Sans eux, ces balades ne seraient pas possibles.
Préparation du jubilé des 100 ans d’Itinova
Notre animatrice a réalisé avec les résidents et le personnel, un petit film sur l’ambiance et le bon esprit qui règnent dans la maison à travers les différentes activités, le tout sur une forme ludique, amusante.
Mais… chut… nous n’en dirons pas plus !
La communauté de Montolieu
Tout commence début février quand une paroissienne récemment arrivée à Gennevilliers, nous fait part de son désir de donner un concert à l’église pour les œuvres de la paroisse. Pianiste d’un bon niveau, cette dame ayant repéré les « sœurs musiciennes » lors d’animations de messes dominicales, propose de faire appel à tous les paroissiens pratiquant un instrument désirant se joindre à nous pour organiser ce projet. Le curé est ravi et propose que l’on intègre un texte biblique au Projet. C’est le livre de Jonas qui est choisi et nous voilà en recherche de musiciens… L’appel porte ses fruits et nous voilà à la tête d’une petite équipe bien décidée à faire de son mieux.
Le dimanche 16 avril après-midi, nous réalisions notre beau projet avec :
Les chorales des différentes églises
Deux pianistes (dont un de 18 ans)
Deux violonistes (dont une de 19 ans)
Une cithariste
Un harpiste (12 ans)
Deux clarinettistes (11 et 13 ans)
Une flûtiste (9 ans)
Une guitariste (10ans)
Un batteur (8 ans)
Un narrateur pour le texte et des voix diverses pour les répliques au cours du texte
Au cours de ce concert le texte lu était entrecoupé d’interventions musicales préparées par chaque musicien (en soliste) et par les chanteurs accompagnés des instruments. La salve d’applaudissements récoltée à la fin de ce concert a comblé de joie tous les acteurs de ce succès.
Ce que nous retenons de cette après-midi musicale c’est :
La réalisation d’un projet réunissant les 3 églises de la paroisse
La participation d’acteurs de 8 ans pour le plus jeune (jouant merveilleusement de la batterie) et de 93 ans pour le plus âgé (ancien instituteur et excellent narrateur)
La joie de participer en communauté à un projet commun (Sr Marie-Françoise au diaporama qui accompagnait le concert, Sr Thérèse à la cithare et Sr Geneviève au violon)
La communauté de Gennevilliers
Chargement des commentaires…
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.