Filles de la Charité de Saint Vincent de Paul

Province Belgique-France-Suisse

Un groupe d’une trentaine de personnes s’est rassemblé avec le Père Athenor à la chapelle de Fain pour un temps de prière sur l’Evangile du 4ème dimanche de Carême : l’aveugle de naissance.

Ce rassemblement a été l’occasion pour les participants de méditer durant une heure sur la signification profonde de cet Evangile et de prier ensemble.

A la suite de la célébration, les participants ont pu partager un bol de soupe préparé par trois paroissiennes. Une obole à alors été recueillie pour soutenir la formation d’un jeune prêtre libanais.

C’était un moment de joie et de partage pour les participants qui ont apprécié de partager ce moment de convivialité et de fraternité. La nourriture simple et savoureuse a été très appréciée, tout comme le geste de donner une obole pour soutenir une cause si importante.

La préparation de la prochaine célébration, qui se tiendra le 29 mars, est déjà en cours avec une équipe engagée. Cela témoigne de l’engagement de la communauté à continuer de se rassembler tout au long de ce Carême pour prier ensemble et soutenir des causes qui leur tiennent à cœur.

En fin de compte, cette réunion de prière et de partage a été un véritable moment de bonheur pour tous les participants, qui ont ressenti l’importance de se retrouver en communauté pour approfondir leur foi et leur engagement envers les autres.

 
La communauté de Fain- lès-Moutiers

Télécharger le Texte de la célébration

Fribourg – Moléson, c’est le nom et le lieu de la maison provinciale de Suisse romande jusqu’en 2015. Depuis notre rue, avenue du Moléson, nous admirons cette montagne de 2000 m. d’altitude – célébrée joyeusement par les fribourgeois qui y croient…

« Dans la Suisse, il y a une montagne, des plus hautes, des plus belles,

   Si vous avez encore bon pied, prenez la peine d’y monter, à Moléson, à Moléson. »

   Notre maison de 10 chambres, avec un accueil de 4 chambres et cuisinette dans les combles, est restée ouverte aux Sœurs de la région et à divers accueils. Des prêtres camerounais, congolais, chinois ont été logés selon leurs nécessités, des bénévoles au service des réfugiés pour une session, des religieuses de passage à Fribourg.

   Les chambres des combles peuvent raconter la patience, mais aussi l’angoisse et la colère, d’un couple Kurde attendant 7 ans durant un permis de séjour. Cet acte de résidence arrivé enfin, en 2022, leur a permis de trouver un meilleur logement en ville.

   Ces mansardes ont aussi accueilli la peur d’un jeune Afgan non accompagné et son angoisse d’un renvoi de Suisse. Elles ont vu la joie de cette famille algérienne cherchant un toit pour un mois.  Ainsi nous avons vécu à l’odeur et à la dégustation de leurs plats divers préparés pour nous remercier.

  Une salle de réunion au sous-sol donne la possibilité d’accueillir des journées de travail, de réflexion, de prières :

  •    Un groupe de tiers-ordre carmélitain – 12 personnes – assurent chaque mois leur récollection, chez nous.
  •    Les fidèles orthodoxes de Fribourg et environ viennent célébrer, dans notre chapelle, selon les possibilités de leur prêtre référent.
  • Un groupe d’aînés du quartier vient partager l’évangile une fois par mois.
  • Quelques requérants viennent régulièrement pour un cours de français avec une professeur bénévole très pédagogue.

 Notre salle s’ouvre aussi à divers comités : par exemple le groupe soutenant la fondation « Amnougar à Ouarzazate » au Maroc pour la formation des handicapés, le comité de Point d’Ancrage pour les requérants d’asile de la région de Fribourg.

 Et les inattendus se trouvent aussi une place.

  Ainsi le monde proche et lointain, concret, vivant, heureux, fatigué, souffrant, angoissé qui vient vivre un moment avec nous, nous demande de rester le cœur ouvert, attentif et compatissant.

 

Avec sainte Louise, nous prions le Seigneur :

                            « Apprenez-moi à pratiquer une grande douceur envers tous,

                               à imiter votre grande bonté dans l’accueil. »

Rassemblez les sœurs de la Belgique entière dans une grande pièce conviviale autour de trois vénérables jubilaires ;
Dressez les tables et arrangez les serviettes en vue d’un festin de raclette, de mousseux et de bières ;
Présentez des cadeaux magnifiquement emballés aux héroïnes du jour ;
Chantez, riez, félicitez, priez, exclamez-vous, mangez et buvez ;
Couronnez le tout par la dégustation de tartes de toutes sortes ;
Et vous avez les ingrédients certains pour un après-midi bien réussi de joie et de fraternité.
 

Le 28 février dernier nous étions invités chez nos hôtes de Banneux pour rendre grâce et fêter ensemble les 70 ans de vocation de sœur Elisabeth Abinet, sœur Christiane Gobbe et sœur Gisèle Van Minnenbruggen : 70 ans d’engagement fidèle auprès des plus pauvres, cela méritait bien ce déplacement belgo-belge !

 

Elles n’étaient d’ailleurs pas les seules à être acclamées. Qui pourra oublier ces moments après le repas, quand les sœurs de la MRS faisaient leur apparition l’une après l’autre dans l’embrasure de la porte du salon, et que l’assemblée les accueillait avec des cris de bienvenue ? On se croyait à un mariage oriental.  Moments sublimes d’amour et de joie partagée après tant d’années et de mois de séparation à cause du Covid.

Le goûter festif fut précédé par un moment plus solennel de prières et d’actions de grâce. Voici une des prières qu’on retrouvera dans le fascicule qui vous est envoyé en annexe :

Seigneur, nous Te confions tous ceux que Sœur Elisabeth, Sœur Christiane et Sœur Gisèle ont servis et côtoyés tout au long de ces années : les malades, les paroissiens, les enfants… Donne à chacun la force et la confiance pour continuer son chemin de vie, avec ses joies et ses difficultés.

Lors des intentions spontanées, l’assemblée a spécialement prié pour les sœurs absentes et malades qui restaient présentes dans le cœur de chacun.

Encore une fois merci à la communauté de Banneux pour son accueil fraternel et aux maîtresses de cérémonie, Sœur Anne et Lulu, qui ont honoré le multilinguisme de notre pays !

Et en tant que laïque je me permets d’ajouter : merci aux trois jubilaires et à toutes les sœurs pour leur fidélité et leur persévérance, attitudes qui manquent parfois dans notre société de tous les jours.

 

 

Christof

 

Pour télécharger le livret de célébration:

Célébration ’70 ans de vocation Banneux 28-02-2023

 

Aujourd’hui je me propose de vous emmener avec moi au CHU de Liège. Depuis le mois de mai 2017, j’y travaille à mi-temps comme responsable de l’équipe d’aumônerie catholique.

Sur le chemin pour me rendre à l’hôpital, je fais le plein de vie : les bonnes nouvelles entendues, la nature, une bonne musique, ma prière personnelle du matin… Entrer dans l’hôpital est pour moi tout un rituel : « Bonjour Noël (c’est le bénévole à l’entrée des Urgences), comment va ta maman ? », passer dire bonjour à Jocelyne (sa fille se marie dans 2 jours) … tiens André (le monsieur qui remplit les distributeurs de boissons) n’est pas là ce matin…

Dans ce grand labyrinthe qu’est le Sart Tilman, notre bureau est facile à trouver. Il est situé route 1… un clin d’œil de Dieu ! Je regarde le cahier pour voir les patients à visiter et l’agenda pour voir les notes de Jehanne, ma collègue venue la veille.

Je passe en orthopédie où Sœur Maria est hospitalisée. Quelqu’un de l’équipe essaie d’aller la voir tous les matins pour lui apporter la communion. Elle est un peu, beaucoup perdue mais garde un grand émerveillement face aux événements de la vie. Aujourd’hui elle me parle des bénévoles, de la beauté de donner du temps pour les autres… de façon répétitive. Elle se calme au moment de prier ensemble, elle semble tout apaisée par la communion.

Je passe ensuite par les soins intensifs. Je reste un moment auprès de Steve, un jeune de 23 ans qui est dans le coma suite à un accident de moto.

Dans la chambre d’à côté, il y a Franck. Je suis la seule visite qu’il aura de la journée, si on excepte le personnel soignant. Franck, il ne sait pas dire pourquoi, mais ça lui fait du bien de parler à quelqu’un de l’aumônerie. Il est loin du cliché qu’on se fait du « bon catho »… très loin, il le dit lui-même puisqu’il ne cache pas qu’il a été incarcéré à Lantin. Nous parlons ensemble de souffrance et d’espérance…

Un peu plus loin Marco est sous oxygène. « Si je comprends bien, me dit-il, vous êtes comme un curé ? » Lui est musulman, sans papiers pour rester en Belgique. Il envisage déjà sa sortie, sa femme qui a besoin de lui et l’incertitude du lendemain.

La matinée se termine et je me rends à la salle de recueillement située au rez-de-chaussée, juste à côté des bureaux de la direction. Toute la journée, des patients et des visiteurs viennent y faire une halte. Je m’y arrête pour lire les derniers messages du cahier d’intentions. Parfois les gens y inscrivent leur demande, comme Maria, cette maman SDF, qui – il y a quelques semaines – voulait le baptême de sa fille de 3 mois qui allait être placée en pouponnière. Aujourd’hui rien de ce genre… mais 1 fleur déposée sur la table témoigne d’un passage, d’une demande ou d’un merci. Je n’en sais rien mais cette fleur me touche. Je me pose aussi quelques instants pour prier et confier à Dieu tous ceux que j’ai croisés. Je me sens toute petite, impuissante face à tant de souffrances… je ne peux qu’être là… simplement.

Je mange au restaurant du personnel, près d’une fenêtre… toujours ce besoin pour moi de faire le plein de vie pour ensuite pouvoir la partager sans m’épuiser… Une infirmière d’oncologie s’arrête à la hauteur de ma table pour me parler. Mariette, une habituée, demande de me rencontrer. Elle est régulièrement hospitalisée pour des séances de chimiothérapie. Elle et moi, nous partageons un secret : lors d’une de ses hospitalisations, elle a dû être en isolement et « J’ai passé une médaille miraculeuse en fraude, ma sœur. Dans l’isolement je n’aurais pas pu l’avoir… ». Du coup, la fois suivante, j’ai demandé à une infirmière de stériliser une médaille miraculeuse et une prière à la Vierge de la rue du Bac. Depuis un lien spécial nous unit toutes les deux. Aujourd’hui Mariette n’est pas très en forme : beaucoup de nausées et une grosse extinction de voix. Elle est contente de me voir… Elle chuchote… Dieu est sa force dans l’épreuve… Marie au pied de sa croix… C’est beau, je reste là à écouter…

Autre service… Ici c’est François, un monsieur âgé couché dans son lit, le regard tourné vers la fenêtre. Nous ne nous connaissons pas mais, comme je vais à la réunion pluridisciplinaire d’oncologie, les médecins m’ont demandé d’aller le voir. Je me présente, il semble ailleurs. Je lui demande si je peux m’asseoir, il se tourne vers moi et me sourit en indiquant une chaise. Nous restons là un bon moment en silence. Finalement il se met à me parler, doucement, tout doucement. Avec les années et face à l’immensité du ciel, il se sent tout petit et croit au plus profond de lui que Quelqu’un de plus grand existe. Si c’est Dieu, il n’en sait rien, il n’ose pas mettre un nom sur Celui qui l’a créé. J’écoute un long moment… jusqu’à ce que sa fille rentre dans la chambre. Il se mure à nouveau dans le silence, et elle parle, elle parle, elle parle pour combler ce silence. Je lui donne rendez-vous la semaine prochaine, il sourit de nouveau.

Les visites s’enchaînent… Je termine par la chambre d’Huguette qui m’attend avec impatience, assise au bord de son lit. « J’allais t’appeler, me dit-elle, j’ai besoin de parler… » Huguette se bat maintenant contre son 5ème cancer, beaucoup de galère et de solitude. « Quand je viens à l’hôpital, je sais que j’ai besoin d’une aide spirituelle. Je demande toujours le passage de l’aumônerie, ça me donne force et courage. » Elle ne dort plus la nuit, alors elle bricole : des petits trains qu’elle donne au service de pédiatrie par exemple. Elle parle, elle parle de son état de santé, de son inquiétude de la vie, de l’importance de la foi pour elle. Elle ne se sépare jamais de sa petite statue de la Vierge qui est posée sur sa table de nuit.

Sa voisine de chambre, Agnès, c’est tout le contraire : une petite femme discrète, taiseuse même. Elle dit qu’elle ne sait pas prier… Pourtant quand je lui ai proposé de se joindre à Huguette et à moi pour prier et recevoir la communion, elle a souri et accepté. Depuis elle dit que la prière lui apporte un sentiment de paix et une impression de force qu’elle n’avait jamais ressentis avant.  Nous prions toutes les trois, nous confions à Dieu les malades et le personnel de l’hôpital… Je les quitte après leur avoir donné la communion : « Je vous laisse avec Jésus… »

Impossible de vous raconter chacune des visites, tous ces visages rencontrés au détour des chambres ou dans notre bureau, les coups durs du personnel aussi… Mais voilà un morceau de vie partagée au CHU, en recommandant à vos prières toutes ces personnes visitées.

Sœur Bérengère NOEL, Banneux (Belgique)

« Dieu nous aime tant qu’Il a donné son Fils unique… »

La Communauté des Tournelles, dans l’ardeur de son attente de la venue de l’Enfant Jésus a multiplié « Sa fratrie » ! Des Accueils, à la chapelle, aux bureaux du Gestionnaire, de l’Assistante, au réfectoire, à la salle à manger des groupes, à la Communauté, chaque étage de l’hébergement des Sœurs, enfin douze nouveaux nés étaient attendus !

Une vraie ruche au travail, qui fît la surprise, l’émerveillement des sœurs arrivées cette année. Quels dynamisme et joie communautaire par ces préparatifs, seule, ou par petits groupes, de 2, de 3, de 4. Chacune s’engageait à sa façon même en participation plus discrète, créant cette atmosphère d’attente, de simple joie fraternelle. Une certitude : bien des « ravis », parmi nous, sont venus reconnaître « l’Enfant ».

Mais que de diversités dans les réalisations qui s’offraient à notre contemplation.

Voyez du simple Petit Enfant-Jésus :

– Au rez-de-chaussée, au pied du grand escalier, chaque matin, sous ses yeux clos, Il jette son regard bienveillant sur le personnel prenant son poste et nous invite toutes à une espérance confiante par sa présence. Par son histoire, cet Enfant Jésus, nous révèle le Cœur des Pauvres. C’est Rose, jeune SDF, accompagnée des années par une de nos communautés, qui l’avait modelé à l’atelier poterie.

– Celui du premier étage d’un service, bien protégé dans un mini-coussin, fut même prématuré, le 16 Décembre ! Passé la surprise, action de grâce, le temps liturgique de Noël cette année est bien court…

– Au troisième, un Petit Jésus dans une grande sobriété, né au cœur de deux rondelles de tronc d’arbre, pouvait suggérer une méditation : «  De la crèche au crucifiement Dieu nous dit le profond Mystère », comme déposé au tombeau. Souvenir du grand chemin de croix de la montagne à Lourdes, ou l’ensevelissement est au creux d’un rocher. Et les modestes, étoile, petite bougie nous éveillent bien à la Lumière de sa Résurrection.

Mais venez doucement, la Sainte Famille vous attend :

            – A l’accueil standard, la petite crèche discrète, jolie, sobre vous reçoit, signalant que vous êtes bien dans un lieu où silence, recueillement, voir détente et repos vous seront assurés dans le cadre spirituel de la Maison Saint Vincent.

            – A l’entrée du bureau du gestionnaire, encore plus réservée sur son petit meuble d’angle, elle suggère cette invitation : « Venez voir », « Vous êtes les bienvenus ».

            – A la lingerie, une Sainte famille inattendue, avec l’âne et le bœuf ! Son origine vous « perce » le cœur : Un prêtre religieux l’a réalisée en fondant des boulets de canon. Le poids de chaque santon vous communique l’atrocité des guerres à travers le monde et vous êtes invitées à une prière d’intercession. « Paix aux hommes qu’Il aime ». 

Quelques crèches bien traditionnelles nous plongent au cœur des Evangiles de la Nativité.

            – Et à la Communauté ? Arrêtez -vous. Comme à Bethléem tout y est simple, « un peu de paille est sa couchette », …. « Marie à genoux, l’offre à Son Père », …. « Les bergers accoururent « … Tout le dénuement d’un « Dieu fait homme » vous interpelle par la réalité de l’Incarnation dans sa pauvreté et son humilité.

            – Différente est la crèche de la salle à manger des groupes, les santons reposent juste sur un fond bleu nuit, bien éclairé. Mais elle aussi est   toute de simplicité pour vous éveiller à l’adoration.

            – A la Chapelle, c’est tout un village provençal en émoi, qui ne réalise peut-être pas qu’au loin « des mages ont vu un signe venu de l’Orient ». Et tous   les magnifiques santons témoignent que chacun arrive là promptement, avec ce qu’il est, pour découvrir la « Merveille annoncée ».Et nous sommes saisies par toute la lumière qui entoure la venue de Jésus. Rien d’étonnant ! « Et le Verbe s’est fait chair » et « Le Verbe était la Lumière véritable, qui éclaire tout homme ; il venait dans le monde ». 

            – Devant le bureau de l’Assistante ? Ouvrez bien vos oreilles : « Une troupe nombreuse de l’armée céleste louait Dieu, » en chantant : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux et Paix sur la terre aux hommes qu’il aime. » Peut-être, si vous avez quelques connaissances avec « la cour céleste » reconnaîtrez -vous des angelots, des anges musiciens, des acolytes, des annonceurs, un souffleur, deux grands porteurs de la lumière aux larges ailes, serait-ce les archanges ? d’autres volent d’allégresse, une telle diversité, peut-être y-a-t-il aussi « mille séraphins » ? Une certitude : la Gloire de Dieu est manifestée à la Naissance de cet Enfant et la Paix promise aux hommes annoncée.

Mais pour qui est venu Jésus ?

            – Monter au deuxième étage. Dans une ambiance animée du service, une petite équipe a « niché » la venue de Jésus en Asie entre deux étagères. Santons d’une autre culture qui expriment aussi leur joie : Le Sauveur est bienvenu parmi ceux qui le reçoivent ».  Alors élargissons l’espace de notre tente : « EPHATA »

            – Au réfectoire, la même crèche que l’an passé allait prendre place. Tous ces beaux santons nous relient à nos missions car ils furent, un à un, offerts année après année, par les handicapées d’une Communauté de Foi et Lumière accompagné par l’une d’entre nous. Nous étions en pleine coupe du monde au QATAR, à peine sensibilisées !  Alors surgit l’idée de révéler que les cinq continents recevaient l’Annonce de la Bonne Nouvelle.

Un semblant de planisphère surplombant « l’Etable « » voit son ciel se remplir d’étoiles aux couleurs des anneaux olympiques. L’Asie en jaune, l’Océanie en vert, l’Afrique en noir, l’Amérique en rouge et l’Europe en bleu, elles nous rappellent que c’est au cœur des joies et des souffrances de tous les Pays, « qu’IL est venu pour sauver notre humanité ».

Le 30 Décembre, une détente communautaire, animée, prépare ce petit message et à la surprise générale une crèche en chocolat offerte, se partage dans une joyeuse fraternité. Et l’inattendu surgit :  Le Saint Pierre, peut-être encore inconnu de la communauté, nous révèle : « Le beau, grand Petit Jésus en cire est resté dans « sa boîte en carton », bien fermée à clef dans une armoire ! » Imaginez ! exclamations et commentaires ! Mais rassurez-vous, Il naîtra le 25 Décembre 2023 !

Permets Seigneur Jésus, que nos cœurs soient des crèches hospitalières et « Toi le Merveilleux-Conseiller, Dieu-Fort, Père à jamais, Prince de la Paix », tu accompagneras chacune de nous en cette Aube Nouvelle pour chanter « la Gloire de Dieu ».           

BONNE ANNEE

 La Communauté de la Maison Saint Vincent de L’HAY-LES-ROSES

La collecte pour les prisonniers de Fresnes : chaque année au moment de Noël, les aumôneries de la prison de Fresnes (catholiques, musulmans, orthodoxes, bouddhistes) se mobilisent pour offrir aux détenus indigents un colis contenant de la nourriture – épicerie, différentes friandises – ainsi que du papier et des stylos.

En effet, certains détenus ne reçoivent rien de leur famille, ni argent ni colis, et sont dans le dénuement total. Pour cela, il est fait appel aux paroisses du doyenné et à quelques associations.

La paroisse de L’Haÿ-Les-Roses, à qui il était demandé biscuits, chocolats, a été particulièrement généreuse puisque la collecte a rempli un coffre de voiture !

D’autres paroisses ont fourni sachets de thé, café et sucre, …et ainsi environ 600 colis ont pu être confectionnés par les aumôneries des différentes confessions durant tout un week-end.

Nous tenons à vous remercier chaleureusement pour votre générosité.

Sans oublier les Scouts et Guide de France de L’Haÿ – Chevilly, ayant réalisé des cartes de Noël et des cartes des Vœux pour les prisonniers. Les cartes ont été distribuées lors de la messe de Noël et dans les cellules.

Antoine, aumônier à la prison de Fresnes et toute l’équipe d’aumôniers

En ce Vendredi 16 Décembre 2022, l’esprit de NOËL plane sur Saint Vincent de Paul.

Chacun est plus bienveillant, à l’écoute et généreux.

Dans cette douce ambiance les élèves, les professeurs, les équipes éducatives et administratives s’activent pour cette journée de solidarité qui se veut mémorable.

 

 

L’action de cette journée : se rappeler des valeurs qui représentent Noël mais aussi réaliser des Paquets Cadeaux qui seront offerts aux plus démunis.

Les élèves ont sélectionné l’Association « Le 4deBordeaux », qui non seulement sert des repas à ceux qui en ont besoin, mais aussi encadre des enfants afin de leur proposer des activités diverses et variées.

En amont les élèves ont créé durant leurs cours « choisis » des affiches de communication afin d’encourager chacun et chacune à contribuer à cette belle action…

Dans la matinée les élèves et les adultes ont pu participer à la célébration de Noël en l’Eglise Saint Nicolas, célébrée par le Père Eloi. Les symboles forts de cette célébration : la fragilité, la paix et la lumière. La chorale « Heaven Gospel » de Bordeaux a accompagnés en ce moment solennel et fort en émotions.

 

Par la suite, les élèves de la classe « animation » ont préparé des chants et des danses complétant avec bonne humeur cette journée de Joie ; une fête des talents s’est déroulée au sein de notre nouveau foyer ; le tout était accompagné d’un marché de Noël !

L’émotion et la générosité du Lycée Saint Vincent de Paul étaient au rendez-vous !

Un grand merci à toutes et à tous !

 

 

Communauté de Bordeaux, les Sablières

      La colonie scolaire de Serinchamps était située dans un petit village de la Province de Namur, en Belgique. C’était une initiative de l’Œuvre Nationale des Colonies Scolaires Catholiques. Elle hébergeait des enfants pendant les périodes de vacances ainsi que des enfants placés sur toute l’année. Les Filles de la Charité de Belgique y étaient responsables entre 1949 et 1970.

Un Film sur Youtube

 

 

Ce film d’une dizaine de minutes, sur cette ancienne colonie scolaire et de vacances, est publié en 2019 par quelques personnes. Une musique de guitare mélancolique accompagne le générique d’ouverture.

La première image montre une gravure romantique d’un ancien château, et ensuite une série d’anciennes photographies du château reconstruit après un incendie en 1921.

Nous reconnaissons, sur une prise de vue d’en haut à partir d’une des tours, les cornettes familières des Filles de la Charité joyeusement encerclées par des fillettes en ronde.

Une même joie se ressent côté garçons, qui n’habitent pas le château même, mais une de ses dépendances.

Leur bâtiment à tourelles abrite le réfectoire, une salle de jeux dite « salle du sanglier », une infirmerie, et à l’étage, le dortoir.

En jetant un regard dans la salle du sanglier, nous y voyons un cercle de garçons assis autour du feu, sous le regard bienveillant de deux Sœurs. Une annotation nous apprend qu’ils chantent la litanie du feu : 

« Feu ! feu ! joli feu ! ton ardeur nous réjouit, feu ! feu ! joli feu ! monte dans la nuit ! »

Mais rapidement les choses se gâtent. Un montage d’images contrastées défile devant nos yeux en un avant et un après, accentuant l’état actuel des bâtiments, qui se trouvent dans un délabrement déplorable. La nostalgie se communique irrésistiblement au spectateur. L’actuelle salle du sanglier est méconnaissable, ainsi que la chapelle, l’école des garçons et le château dans son aspect général. Il n’y a que la cloche qui semble avoir résisté au déclin.

L’image de la fin, comme un sceau apposé sur les temps irrémédiablement révolus, est la 2CV des Sœurs, entourée par des gamins. À nouveau la joie, mais une joie avec un arrière-gout amère parce qu’elle resurgit des ruines.

 

Un groupe d’anciens pensionnaires sur Facebook

Dans la même période, au début de 2019, des anciens pensionnaires de Serinchamps créent une page Facebook, en réponse au dépérissement de ces lieux « magiques ».  

 

Internet a permis de nouvelles sources d’informations qui peuvent compléter celles des archives.

Dans un rapport de Visite régulière à Serinchamps du 5 janvier 1963, la Visitatrice note : « La maison a une bonne réputation, les enfants retournent dans leurs familles souvent avec regret et prient beaucoup pour revenir ».

Quelques décennies après, divers témoignages d’anciens pensionnaires vont dans le même sens.

            « Serinchamps restera toujours pour moi le Paradis terrestre. Toutes les saisons étaient belles. 

J’y aimais tout.  Quand j’étais triste, j’allais à la petite chapelle des Sœurs et cette atmosphère était une bénédiction.  Je ne pratique plus, mais je crois en Dieu.  Serinchamps a été un chemin spirituel, aussi on y soignait le corps et l’âme ». Et le témoin ajoute : « ma mère n’a jamais compris mon amour de ce lieu ».

Un autre témoin rejoint presque le constat de la Visitatrice : « [Je ressens] beaucoup de tristesse vu le TRISTE état des bâtiments, tout abandonné alors que c’était un cadre magnifique. J’ai passé plusieurs mois de mon enfance, j’avais six ans la première fois entre 1960 et 1965, car à peine revenu à la maison je demandais pour y retourner et j’en garde de très bons souvenirs ». 

Un troisième témoignage : « Que d’émotions et quelle bonne surprise d’avoir trouvé par hasard votre site dédié à la colonie de Serinchamps.  Que de souvenirs entre 1963 et 1968.  J’y ai passé plusieurs séjours et toujours par période de trois mois.  Pleins de bons moments me reviennent en mémoire, notamment les veillées au coin du feu avec Sœur Catherine qui nous racontait des histoires.  Elle avait l’art de nous raconter et de faire durer le suspense jusqu’au dernier moment ! ».

De nombreux témoignages sur Facebook ont un réel intérêt, avec des photos et des documents en grande quantité, qui illustrent le fonctionnement de la Colonie de Serinchamps. Une monitrice, qui a séjourné enfant à Serinchamps, puis y a travaillé de 1961 à 1968 écrit à son départ :

« Merci,

à Sœur Couchant : à qui je dois ma formation de monitrice
            à Sœur Saussus : qui a complété cette formation
à Sœur Redivo : ma maman de cœur, de tendresse et très présente dans ma solitude d’enfant et d’adolescente
            à sœur de Beco : pour ses très bons soins »

                                                                                                          Y a-t-il plus bel hommage ?

Pour l’historien et l’archiviste des Filles de la Charité, ce zèle nostalgique s’avère être une véritable aubaine.

Nous savons que « le bien ne fait pas de bruit » et qu’au nom de cette règle d’or, « Les Filles de la Charité, humbles servantes des pauvres, ne se racontent pas, comme elles n’aiment guère faire parler d’elles (1) ».

De là vient qu’un grand nombre de communautés n’ont guère laissé suffisamment de traces archivistiques pour pouvoir reconstituer adéquatement leur passé. L’impact immédiat et pratique de l’œuvre surpassait de loin le besoin d’en garder des traces par écrit.

Le cas de Serinchamps est un magnifique exemple d’une complémentarité en sources, où des sources nouvellement créées, telle qu’une page Facebook active, viennent combler d’une façon tout à fait inattendue les lacunes dans les archives historiques.

 

Christof, pour le Service des Archives de la Province Belgique France Suisse

 

[1] Matthieu Brejon de Lavergnée, Histoire des Filles de la Charité (Fayard 2011), p 19

Cette année, nous avons eu la chance d’avoir la messe de la nuit de Noël tout près de chez nous, à St SAVIN, paroisse qui est voisine à la nôtre.

Une catéchiste nous a lancé l’appel pour faire participer les enfants de la catéchèse. Nous avons saisi cette chance et proposé aussi aux enfants de la Fermette Marillac.

Ce fut une grande joie de préparer 3 jeunes de la maison à être « acteur » au cours du conte qui sera présenté et mimé à la veillée avant la messe de la nuit de Noël. C’est l’occasion de bien expliquer aux jeunes le beau message de la naissance de Jésus et le rôle des personnes de la vie à Bethléem.

Mélyssa veut bien représenter Joseph, l’époux de Marie. Lorenzo et Emerich sont d’accord pour faire les bergers. Nous avons vite confectionné les costumes, expliqué comment ils étaient habillés à cette époque, et tout ce que Marie et Joseph ont vécu avec la naissance de Jésus à Bethléem. Cela nous a demandé plusieurs répétitions pour bien remplir le rôle attribué à chacun. Nous avons préparé un panier rempli de miel, de lait, de fruits qu’un berger devait apporter à l’enfant de Bethléem. L’autre berger avait dans ses bras ses deux petits moutons.

 

Le moment arrivé, tout le monde était à l’heure. Nous n’avions d’yeux que sur nos illustres personnages. Ils ont très bien joué leur rôle. L’assemblée a été émerveillée et a bien écouté l’histoire raconté par le petit âne de Joseph. La crèche était au complet dans une église pleine de monde arrivant de partout pour vivre cette fête de Noël 2022 en famille.

Laissons maintenant le petit âne gris nous raconter ce qu’il a vécu avec Marie et Joseph.




Conte de Noël

LE PETIT ÂNE GRIS

Eh ! oui, c’est moi, l’âne gris… Ça ne te dit rien ?

Mais si rappelle-toi… Le petit âne gris de la crèche.

Oh ! je suis bien vieux maintenant. Mais avant que je disparaisse, j’aimerais bien te raconter cette histoire.

C’était il y a longtemps… J’étais tout jeune alors, quand Joseph, le charpentier de Nazareth, me prenait à son service. Chez lui, je menais une petite vie bien tranquille : quelques petites promenades par ci, par là… De temps en temps, il fallait bien transporter les pièces de bois pour les travaux de mon maître…

Mais enfin, tout se passait bien… Tranquille, quoi !

Jusqu’au jour où…

J’étais là à me promener à travers les ruelles de Nazareth, quand, tout à coup, passant devant la maison où habite Marie, la fiancée de Joseph, mon maître, j’entends un drôle de bruit et j’aperçois une étrange lueur…

Curieux comme je suis, je m’approche tout doucement, sans bruit, jusqu’à la fenêtre, juste comme ça, pour voir ce qui se passe…

Marie, mon Dieu qu’elle était belle !

Marie était là, agenouillée devant une sorte de lumière d’argent, de laquelle sortait une voix angélique.

« Je te salue Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec toi. Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu concevras et enfanteras un fils à qui tu donneras le nom de Jésus. Il sera appelé Fils du Très Haut. Il règnera sur la maison de Jacob éternellement et son règne n’aura pas de fin ».

Et Marie toute humble dit :

« Mais comment cela est-il possible, puisque je ne connais pas d’homme ? »

« L’Esprit Saint viendra sur toi, et le Très Haut te couvrira de son ombre. C’est pourquoi cet enfant qui naîtra sera appelé Fils de Dieu. »

Marie alors s’incline et dit :

« Voici la servante du Seigneur ! Qu’il m’advienne selon ta parole ».

 

 

 

Quelques mois plus tard, par un beau matin de décembre, je suis réveillé brusquement par un tintamarre…

Sur la place et à tous les coins de rue, les gardes romains annoncent à tue-tête et à grand renfort de tambours et de trompettes :

« Avis à la population par décret de César Auguste, notre grand empereur : toutes les familles doivent se rendre dans leur ville d’origine pour se faire recenser ».

Nous voilà donc, quelques jours plus tard, Joseph, Marie et moi, marchant sur les routes et chemins qui montent de Nazareth à Bethléem. Trois jours de longues marches à travers la campagne.

Marie, la pauvrette, toute grosse de l’enfant qu’elle attend et qui ne saurait tarder à venir au monde. Pourvu que ça n’arrive pas en chemin !

Nous voici enfin à Bethléem. Il était temps d’arriver, la route a été dure et longue…

Ça va être dur de trouver un logement avec tout ce monde. Et pourtant, ce n’est pas le moment de coucher à la belle étoile, avec la petite qui ne devrait pas tarder à enfanter. Les nuits sont noires et froides…

Joseph, fatigué, se traîne d’auberges en hôtelleries… Mais, partout les mêmes réponses :

« Mon pauvre ami, c’est complet…

  Allez voir ailleurs…

  J’en ai déjà refusé plus de 50…

  Plus de place, plus de place… »

Il me fait pitié le pauvre Joseph, et Marie qui n’en peut plus !

Mais là, sur la porte d’une auberge, une servante nous observe :

« Hep ! Hep ! Vous avez l’air bien en peine, mes pauvres amis. Ecoutez !

Derrière l’auberge dans laquelle je travaille, il y a une grange ; une sorte de crèche pour animaux… Ce n’est pas le grand luxe, mais vous y serez toujours mieux que dehors pour y passer la nuit ».

Ah ! Elle avait bien raison, la petite dame de l’auberge. On est sûrement mieux ici que dehors ! Imagine-toi que j’y ai même trouvé un collègue… un énorme bœuf avec des cornes pas possible…

Comme ça, si l’enfant vient au monde cette nuit, sa mère pourra le coucher dans la mangeoire pleine de paille : nous arriverons bien à nous deux, à réchauffer un peu le petit !

Tout à coup, je crois bien que c’était vers la mi- nuit, là, au bas de mes sabots, sur la paille, j’ai vu quelque chose de rose et de blanc, qui bougeait et gazouillait doucement. C’était lui, oui, c’était lui, l’enfant…

Et Marie qui lui souriait… Joseph, lui, s’est agenouillé. Alors moi, tout bête, j’ai fait pareil, je me suis agenouillé aussi…

 

 

 

Chant

Entre le bœuf et l’âne gris

Dort, dort, dort le petit fils

Mille anges divins

Mille séraphins

Volent à l’entour de ce grand Dieu d’amour.

 

 

Mais à peine l’Enfant était là, dans la mangeoire, que dehors la nuit s’est emplie de chants et de rumeurs… Et tout à coup, je les ai vu arriver. 2 ou 3 d’abord, puis 5, 6, 8… Ils arrivaient de partout, les bergers, descendant de leurs collines, avec leurs brebis, leurs fromages, leur lait et leur miel…

Un certain Mathieu le métayer, qui avait l’air plus hardi que les autres, s’est avancé vers l’enfant et lui a parlé :

« Nous avons suivi l’étoile et nous sommes arrivés jusqu’à toi. Nous sommes honorés et tellement heureux d’être là les premiers pour te saluer ! »

Heureux, ah oui ! Ils étaient heureux les bergers !

 

 

Chant

Entre les pastoureaux jolis

Dort, dort, dort le petit fils

Mille anges divins

Mille séraphins

Volent à l’entour de ce grand Dieu d’amour.

Et comme elle était belle Marie ! Le visage tout illuminé d’une joie profonde. Elle n’avait d’yeux que pour son petit, son fils. Puis soudain, elle l’a pris tout doucement dans ses bras et dans le silence lui a murmuré :

« Est-ce toi, Jésus, le Fils du Très Haut ?

Je n’ai rien pour te vêtir que ma confiance en Dieu et l’amour qui m’inonde en te regardant dormir ».

Chant

Entre les deux bras de Marie

Dort, dort, dort le petit fils

Mille anges divins

Mille séraphins

Volent à l’entour de ce grand Dieu d’amour.

C’est drôle, j’ai beau être un âne têtu, je sentais bien qu’il se passait là quelque chose de pas ordinaire. J’en étais sûr, cet enfant-là, ce Jésus, comme ils l’appelaient, n’était pas un enfant comme les autres. Je les entendais qui disaient :

« C’est le Messie le Fils de Dieu ».

Mais dans ma pauvre tête d’âne buté, ça ne disait pas grand-chose. Puis au cœur de cette belle nuit, je me suis assoupi.

Un bruit m’a réveillé en sursaut. D’étranges personnages qui ressemblaient à des rois, entraient l’un après l’autre et s’approchaient de l’enfant. Ils se prosternaient devant lui.

La grange était pleine.

Alors tout ce monde se mit à chanter :



Gloria in excelsis Deo







La communauté de La Fermette

En cette période de fête de la Nativité, le Berceau de Saint Vincent de Paul organise comme l’année dernière une exposition de crèches venant du monde entier.

Chaque mercredi, l’exposition est animée par un répertoire de chants gascons sur le thème de Noël. Pour l’occasion, Evelyne, bénévole au Berceau vient partager le mercredi et le dimanche sa passion pour les contes. Ces histoires imaginaires qui prolongent la magie des fêtes sont une invitation à réfléchir sur le vrai sens de Noël.