Baptêmes d’adultes lors de la Veillée Pascale
3 adultes ont été baptisés à la Veillée Pascale le 16 avril 2022.
Une semaine après ce grand moment, les adultes baptisés se sont réunis avec les accompagnateurs pour un temps de relecture.
Voilà ce que disent ces néophytes :
– « C’était très bien, j’ai rencontré d’autres personnes, vu que je n’avais pas d’amis.
C’est très bien le caté.
On était tous ensemble, les gens nous ont soutenus et remerciés.
Je veux continuer.
Les rencontres m’ont aidé durant tout mon cheminement. »
– « J’ai l’impression que le CHRIST était avec moi, rien ne peut m’arriver.
Moi, j’ai sauvé ma tête.
J’ai dit merci à Dieu d’avoir fait cette démarche pour être baptisé.
Si c’était à refaire, je le referai.
Je vais continuer pour aller jusqu’au bout de l’Evangile de Marc.
Je veux avoir un rôle dans l’Eglise. Faire du bénévolat. »
– « Moi j’ai vécu ce parcours.
Il a duré 3 ans. Un fait marquant qui m’a poussé à continuer, c’est la mort de mon cousin qui me soutenait et qui devait être mon parrain.
J’ai dit non, il faut que je continue.
Un autre fait marquant, lorsque mes enfants ont été baptisés et ont communié
Je me suis dit, qu’est-ce que je fais, moi le papa ?
Je suis d’un tempérament fort, avec le cheminement je suis apaisé, je prends du recul devant les situations.
Le jour du baptême a été la concrétisation.
Tout le temps du cheminement, c’étaient les rencontres, le partage, et beaucoup d’épanouissement malgré la distance. »
Tous souhaitent continuer vers la confirmation.
Je peux dire que toutes ces rencontres avec les catéchumènes, les néophytes, les confirmands et confirmés, je peux dire que ça me fait vivre.
Toutes ces personnes m’évangélisent avec leur Foi très grande.
Je pense à ces hommes et ces femmes qui découvrent la Bonne Nouvelle de l’Evangile et leur relation avec un Dieu Père, Fils et Esprit.
Je pense à une jeune maman qui malgré sa maladie (sclérose en plaques) et le père de son enfant qui la quitte, malgré cela elle essaie de comprendre et de voir comment la Bible peut l’aider.
Je pense à une autre adulte qui veut tout savoir, qui dit en parlant de la journée pour la préparation à l’Appel Décisif : « c’était formidable, c’était émouvant, vous, vous avez l’habitude, moi je suis toute petite ». Je lui réponds que le Seigneur aime les « petits ».
Une autre dit :
– « J’aime quand Jésus parle en paraboles. »
« Je veux être la fille de Jésus ; croire en Lui ; suivre son chemin. »
« Je veux mourir catholique (80 ans). »
Le catéchumène que j’accompagne en ce moment :
– « Je veux donner un sens à ma vie » ; à cause de son travail professionnel les rencontres sont plus difficiles à programmer, mais je m’adapte ; je le rencontre ces jours-ci pour l’aider à faire sa lettre de demande de baptême à l’évêque ; il s’exprime plus facilement en portugais, il est Cap-verdien. »
Malgré tous leurs soucis, leurs problèmes, ces adultes prennent du temps pour réfléchir, partager, approfondir leur Foi. La question de l’une d’elles :
– « Je me demande si je sais bien prier ? »
– « Depuis que j’ai laissé Jésus entrer dans ma vie, les doutes que j’avais se sont dissipés. »
– « Accueillir ou rencontrer le souffle de Dieu est un trésor très précieux. C’est Jésus-Christ qui donne sens à ma vie. »
– « J’ai appris à donner, non pas parce que j’ai beaucoup mais parce que je sais exactement ce que l’on ressent quand on n’a rien. »
Beaucoup de ces adultes vivent des galères, certains remontent la pente ; d’autres arrêtent leur cheminement ; certains reprennent plus tard. Nous avons des rencontres très enrichissantes avec les accompagnateurs du secteur et du diocèse.
Quand je rentre à la communauté, je partage à mes sœurs ce que je vis avec les uns et les autres. Ma vie de prière est alimentée par toutes ces rencontres.
« IL est bon, le Seigneur, pour qui l’attend, pour celui qui le cherche. » (Lamentations 3,25)